Espérance

mardi 19 juillet 2005.
 
Je remets mes rêves à la divinité
En lui demandant la pureté intérieure
Et ceux-ci deviendront, je sens, réalités
Nonobstant sur moi maintes pressions extérieures
 
Consciemment, je me prosterne en méditant
Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige.
J’oublie hier, je regarde demain à présent,
Car quelque part, ce qui est moi se ménage.
 
N’est-ce pas ici bas un temps pour chaque chose ?
N’est-ce pas un temps, pour labourer et semer ?
N’est-ce pas un temps doux passer à la pause ?
Et enfin un temps pour récolter ?
 
Je freine mes pas, j’avance tout sagement
Tout en écoutant mon discernement
Pourquoi mettrais-je la charrue avant les boeufs ?
Je suis ma voie, attentivement, patiemment,
Ce qui est mien me viendra : voilà mon voeux !



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