Hier soir au cinéma on projetait sur la toile,
Un drame qui eu lieu entre la mer et les étoiles ;
L’histoire d’un navire qui connut une fin tragique,
Et que Mère Vanité baptisa ; Titanic !
L’ego des hommes naviguant sur les océans,
Voilà à quoi ressemblait c’est énorme Titan,
Aimant tellement son image, son reflet, sa face
Qu’il sombra pour s’être mirer trop près de la glace.
Au-delà de ce symbole, on pouvait y voir,
Des gens dont aucun besoin n’était à pourvoir,
Visiblement bénit par des Dieux Cléments,
Ils étaient devenus égoïstes et arrogants.
Ils étaient comme ce paquebot babylonien,
Parés de luxe, fardés, méprisants et hautains,
Se réclamant de la très prisée « First-class ».
Mais au moment du drame, pour trouver une place
Dans un canot de sauvetage, ils abandonnèrent
Les principes qu’ils avaient et leurs manières,
Pour sauver leur vie et leurs petites affaires,
Ils auraient vendus je crois, leur père et mère.
La fin est éloquente et fait figure d’esquisse ;
Une fois le Titanic au fond des abysses,
Bon nombre de passager flottaient à la surface
Et allaient bientôt mourir au milieu des glaces.
Ils auraient suffit que les canots reviennent
Pour sauver de la mort des gens par centaines.
Mais ceux qui ont été sauvés de cette fin cruelle
Devaient-ils simplement remercier le ciel
D’avoir pu prendre place dans un des canots
Et se laisser emporter, insouciant, au fil de l’eau ?
Où auraient-ils du revenir et tenter l’impossible,
Pour essayer de sauver le plus de gens possible
Sans se soucier de leur rang ou de leur classe,
S’empresser dans les canots de leur faire une place ?
Trouver ceux qui n’ont jamais cessé d’espérer
D’être vite repêchés du noir où ils étaient plongés,
D’être bientôt délivrés de cette océan,
Voir la flamme du phare indiquant la route à suivre
Sur le chemin trouver encore d’autre survivants
Et tous ensemble à la lumière du soleil, vivre ?
